L’océan s’allonge sur le sable
Où ton corps nu s’expose
Du bout des vagues il ose
Tout ce qui me rendrait haïssable.
Il te lèche, te recouvre et pire
Fond tel un rapace
Puis suprême audace
Il entre en toi, va, vient et se retire.
De fins filets d’eau refluent et flânent
Oripeaux d’écume
Singulier costume
Ourlé de désirs que le regard glane.
Un nuage se dresse sans pudeur
Sur ta peau, picador
Semant paillettes d’or
Le vent en rodant fouille tes rondeurs.
Le soleil de son étoffe te vêt
Mais dévoilant la ruse
Ma main comme un rai fuse
Et vient, en caresses osées, t’abreuver.
Extrait de Un jour de plus, 2003
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