lundi 12 mars 2012

Pause

Dans le jardin du Luxembourg
Sous l’ombrage des marronniers
Loin du monde, dans une allée
Sur un banc, assis, deux amants
S’étreignent passionnément
Et vivent en secret leur amour.
L’homme, fatigué, s’allonge
La tête posée sur les genoux
De celle qu’il aime et songe
Heureux, à cet instant si doux.
Elle, tient sa tête entre ses mains
Et la serre fort contre son sein.
Pour un instant, un court instant
Ils s’aiment et défient le temps
S’accordant un peu de répit
Rêvant aux beautés sublimes
Qui peuplent le vert paradis
Des folles amours clandestines.
Extrait de Papiers de Vers, 1995.

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